Baccalauréat 2025 en Côte d’Ivoire : Un taux de réussite national en hausse à 40,15 %
Abidjan, 7 juillet 2025 — Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a rendu publics les résultats officiels du Baccalauréat 2025 en Côte d’Ivoire. Selon les chiffres communiqués, le taux de réussite national s’élève cette année à 40,15 %, contre 34,17 % en 2024, soit une hausse significative de 5,98 points.
Sur un total de 332 515 candidats ayant composé à l’examen, 133 518 ont été déclarés admis. Cette performance marque une amélioration notable du système éducatif ivoirien, souvent confronté à des défis structurels, pédagogiques et sociaux.
Une avancée encourageante pour l’Éducation nationale
La hausse du taux de réussite est perçue comme le fruit d’efforts concertés de l’État, des enseignants, des parents d’élèves, et surtout des candidats eux-mêmes. La ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné, s’est félicitée de cette avancée, saluant « la détermination des acteurs du système éducatif à redresser la courbe de performance ».
Des chiffres détaillés par genre
Parmi les 133 518 admis, 68 883 sont des filles et 64 635 sont des garçons. Cette légère domination féminine en matière de réussite souligne la dynamique croissante de l’éducation des jeunes filles en Côte d’Ivoire, résultat des multiples campagnes de sensibilisation menées ces dernières années pour promouvoir l’égalité des chances à l’école.
Vers de nouveaux défis
Si le taux de réussite dépasse désormais la barre des 40 %, il reste néanmoins en dessous des attentes globales du système éducatif ivoirien, qui aspire à des performances plus élevées, à l’instar de certains pays de la sous-région. Le ministère entend poursuivre les réformes en matière de curricula, de formation des enseignants, et de discipline scolaire, pour continuer à améliorer la qualité de l’enseignement
En conclusion, le Baccalauréat 2025 est un signal positif pour l’avenir de la jeunesse ivoirienne. Il démontre que malgré les obstacles, des progrès sont possibles grâce à une mobilisation collective. Le défi reste cependant entier : consolider ces acquis pour que l’excellence devienne la norme.
